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« Cinéma ou la pensée magique », Pierre-William Glenn

20 avril 202320 août 2023

Du 20 avril au 20 août 2023, la Maison nationale des artistes présente Cinéma ou la pensée magique, une exposition inédite autour de Pierre-William Glenn, cadreur, chef opérateur, scénariste, réalisateur… qui a accompagné de grands moments du cinéma français. Elle revient sur le parcours unique de ce spécialiste français de la « steadycam » (caméra portée à l’épaule ou à la main), fidèle de Bertrand Tavernier et d’Alain Corneau, qui a travaillé avec bon nombre de réalisateurs de la Nouvelle Vague, dont François Truffaut, qui a été directeur de la photographie pour Costa-Gavras, Roger Vadim, Joseph Losey ou encore Maurice Pialat, parmi bien d’autres, et qui a collaboré avec Claude Lelouch sur plusieurs de ses films.

En 1964, Pierre-William Glenn passe avec succès le concours d’entrée à l’Institut des Hautes Études Cinématographiques (IDHEC). Il suit alors la filière classique : second puis premier assistant opérateur, puis cameraman. Formé par le chef opérateur Alain Derobe, il devient assistant de William Lubtchansky et de Jean Gonnet, tout en signant la photographie de plusieurs courts métrages (notamment ceux de Claude Miller, Jacques Doillon et Jean-Louis Comolli). Il passe au long métrage avec Dominique Benicheti (Le cousin Jules, 1968), avant d’éclairer les films d’André Téchiné (Paulina s’en va, 1969), de Marin Karmitz (Camarades, 1969), de Jacques Rivette (Out one, 1970) ou encore de Peter Goldman (Wheels of ashes, 1970).

Dans les années 1970, Pierre-William Glenn tourne avec José Giovani (Un aller simple, 1971 ; Mais où est passé Tom, 1971 ; Comme un boomerang, 1976), Costa-Gavras (État de Siège, 1972), Yannick Bellon (La femme de Jean, 1973), François Truffaut (Une belle fille comme moi, 1972 ; La nuit américaine, 1973 ; L’argent de poche, 1975). Au cours de cette même période, il entame une collaboration durable avec Bertrand Tavernier (L’horloger de Saint-Paul, 1973 ; Que la fête commence, 1974 ; Le Juge et l’assassin, 1975 ; La Mort en

direct, 1979 ; Une semaine de vacances, 1980 ; Coup de torchon, 1981), ainsi qu’avec Alain Corneau (France société anonyme, 1973 ; La menace, 1977 ; Série noire, 1978 ; Le choix des armes, 1981).

Directeur de la photographie sur 76 longs métrages, Pierre-William Glenn travaillera pour des réalisateurs aussi divers que Roger Vadim (La jeune fille assassinée, 1974), Maurice Pialat (Passe ton bac d’abord, 1978 ; Loulou, 1979), Yves Boisset (Allons z’enfants, 1980 ; Le prix du danger, 1982), et Claude Lelouch (Hasards ou coïncidences, 1997 ; And now… Ladies and Gentlemen,2001).

Féru de cinéma américain depuis l’adolescence, il aura, de par son métier, la joie de tourner avec Joseph Losey (Monsieur Klein, 1976 ; Les routes du Sud, 1978), George Roy Hill (A Little Romance, 1979), Samuel Fuller (Sans espoir de retour, 1988) ou encore John Berry (A captive in the land, 1990).

En 1974, Pierre-William Glenn a réalisé un long métrage documentaire dédié à sa passion pour les motos : Le cheval de fer. Il réalisera par la suite trois longs métrages de fiction : Les enragés (1985), Terminus (1986), et 23 heures 58 (1993). On lui doit également un documentaire consacré à la carrière d’acteur de Johnny Hallyday (Les Silences de Johnny, 2019).

 

Pierre-William Glenn a été président de l’Association Française des directeurs de la photographie Cinématographique (AFC) de 1997 à 2000. Codirecteur du département Image de La Fémis de 2005 à 2019, il a contribué à former une nouvelle génération de chefs opérateurs, parmi lesquels David Chizallet, Éponine Momenceau, Marine Atlan ou encore Noé Bach. Il a également présidé, pendant plus de 15 ans, la Commission supérieure technique de l’image et du son (CST). Il fut aussi responsable de la grande salle des projections du Grand Palais du Festival de Cannes pendant une vingtaine d’années, dont la qualité exceptionnelle est reconnue dans le monde entier.

 

Pierre-William Glenn réside actuellement à la Maison nationale des artistes.

 

Visuel : Pierre-William Glenn lors du tournage de la sortie des usines lumière lors du Festival Lumière. Crédit photo : Alain Besse

_ L'Argent de poche_ un film de François Truffaut 1975© Pierre Zucca
"L'Argent de poche" un film de François Truffaut 1975© Pierre Zucca
Tournage en Sibérie pour film _Un Prisonnier de la terre_de John Berry 1993© Nikolai Gnisyuk
Tournage en Sibérie du film "Un Prisonnier de la terre"de John Berry 1993© Nikolai Gnisyuk

Dates & Horaires :

Du 20 avril au 20 août 2023
Exposition accessible tous les jours, de 10h à 12h et de 14h à 18h
Entrée libre

En savoir plus sur la Maison nationale des artistes, EHPAD de la Fondation des Artistes

Détails

Début :
20 avril 2023
Fin :
20 août 2023
Catégories d’Évènement:
,
Étiquettes Évènement :

Organisateur

<b> Vernissage : </b> <br> Mercredi 19 avril 2023

Du 20 avril au 20 août 2023, la Maison nationale des artistes présente Cinéma ou la pensée magique, une exposition inédite autour de Pierre-William Glenn, cadreur, chef opérateur, scénariste, réalisateur… qui a accompagné de grands moments du cinéma français. Elle revient sur le parcours unique de ce spécialiste français de la « steadycam » (caméra portée à l’épaule ou à la main), fidèle de Bertrand Tavernier et d’Alain Corneau, qui a travaillé avec bon nombre de réalisateurs de la Nouvelle Vague, dont François Truffaut, qui a été directeur de la photographie pour Costa-Gavras, Roger Vadim, Joseph Losey ou encore Maurice Pialat, parmi bien d’autres, et qui a collaboré avec Claude Lelouch sur plusieurs de ses films.

En 1964, Pierre-William Glenn passe avec succès le concours d’entrée à l’Institut des Hautes Études Cinématographiques (IDHEC). Il suit alors la filière classique : second puis premier assistant opérateur, puis cameraman. Formé par le chef opérateur Alain Derobe, il devient assistant de William Lubtchansky et de Jean Gonnet, tout en signant la photographie de plusieurs courts métrages (notamment ceux de Claude Miller, Jacques Doillon et Jean-Louis Comolli). Il passe au long métrage avec Dominique Benicheti (Le cousin Jules, 1968), avant d’éclairer les films d’André Téchiné (Paulina s’en va, 1969), de Marin Karmitz (Camarades, 1969), de Jacques Rivette (Out one, 1970) ou encore de Peter Goldman (Wheels of ashes, 1970).

Dans les années 1970, Pierre-William Glenn tourne avec José Giovani (Un aller simple, 1971 ; Mais où est passé Tom, 1971 ; Comme un boomerang, 1976), Costa-Gavras (État de Siège, 1972), Yannick Bellon (La femme de Jean, 1973), François Truffaut (Une belle fille comme moi, 1972 ; La nuit américaine, 1973 ; L’argent de poche, 1975). Au cours de cette même période, il entame une collaboration durable avec Bertrand Tavernier (L’horloger de Saint-Paul, 1973 ; Que la fête commence, 1974 ; Le Juge et l’assassin, 1975 ; La Mort en

direct, 1979 ; Une semaine de vacances, 1980 ; Coup de torchon, 1981), ainsi qu’avec Alain Corneau (France société anonyme, 1973 ; La menace, 1977 ; Série noire, 1978 ; Le choix des armes, 1981).

Directeur de la photographie sur 76 longs métrages, Pierre-William Glenn travaillera pour des réalisateurs aussi divers que Roger Vadim (La jeune fille assassinée, 1974), Maurice Pialat (Passe ton bac d’abord, 1978 ; Loulou, 1979), Yves Boisset (Allons z’enfants, 1980 ; Le prix du danger, 1982), et Claude Lelouch (Hasards ou coïncidences, 1997 ; And now… Ladies and Gentlemen,2001).

Féru de cinéma américain depuis l’adolescence, il aura, de par son métier, la joie de tourner avec Joseph Losey (Monsieur Klein, 1976 ; Les routes du Sud, 1978), George Roy Hill (A Little Romance, 1979), Samuel Fuller (Sans espoir de retour, 1988) ou encore John Berry (A captive in the land, 1990).

En 1974, Pierre-William Glenn a réalisé un long métrage documentaire dédié à sa passion pour les motos : Le cheval de fer. Il réalisera par la suite trois longs métrages de fiction : Les enragés (1985), Terminus (1986), et 23 heures 58 (1993). On lui doit également un documentaire consacré à la carrière d’acteur de Johnny Hallyday (Les Silences de Johnny, 2019).

 

Pierre-William Glenn a été président de l’Association Française des directeurs de la photographie Cinématographique (AFC) de 1997 à 2000. Codirecteur du département Image de La Fémis de 2005 à 2019, il a contribué à former une nouvelle génération de chefs opérateurs, parmi lesquels David Chizallet, Éponine Momenceau, Marine Atlan ou encore Noé Bach. Il a également présidé, pendant plus de 15 ans, la Commission supérieure technique de l’image et du son (CST). Il fut aussi responsable de la grande salle des projections du Grand Palais du Festival de Cannes pendant une vingtaine d’années, dont la qualité exceptionnelle est reconnue dans le monde entier.

 

Pierre-William Glenn réside actuellement à la Maison nationale des artistes.

 

Visuel : Pierre-William Glenn lors du tournage de la sortie des usines lumière lors du Festival Lumière. Crédit photo : Alain Besse

_ L'Argent de poche_ un film de François Truffaut 1975© Pierre Zucca
"L'Argent de poche" un film de François Truffaut 1975© Pierre Zucca
Tournage en Sibérie pour film _Un Prisonnier de la terre_de John Berry 1993© Nikolai Gnisyuk
Tournage en Sibérie du film "Un Prisonnier de la terre"de John Berry 1993© Nikolai Gnisyuk

Dates & Horaires :

Du 20 avril au 20 août 2023
Exposition accessible tous les jours, de 10h à 12h et de 14h à 18h
Entrée libre

En savoir plus sur la Maison nationale des artistes, EHPAD de la Fondation des Artistes

Lieu

Maison nationale des artistes
La Maison nationale des artistes
14, rue Charles VII 94130 Nogent-sur-Marne, 94130 France
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Téléphone :
ehpad@fondationdesartistes.fr / t : 01 48 71 28 08
Site Web :
Tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h. Entrée libre.