Lauréats des commissions mécénat
de la Fondation des ArtistesAjouter un lauréat

« Il y a le bleu du ciel, synthétique, prisonnier de barreaux roses, inondant de lumière artificielle comme dans « Soleil vert », des scènes retranscrites en plans d’ensemble.
Images sans profondeur. Sans perspective. Plates comme un écran de iPhone.

Hommage à Juliette des Esprits traversant les décors psychédéliques chez Fellini.
Paysages mentaux, fragments de souvenirs et de fantasmes d’une vie parallèle rêvée en technicolor.
Hommage à Fassbinder. Héroïnes déchues.

Décor en huis clos évoquant la maison de santé du « secret de Veronika Voss », où l’on pourrait presque l’entendre fredonner, les yeux vides et les cheveux peroxydés : Meeemoooories are made of this….

Puis le boudoir de Petra, où les seules figures humaines restent les poupées esclaves, à la peau de porcelaine, qui, même le visage acidifiés sous les larmes amères de miss Van Kant, continuent de sourire.Plastic doesn’t bleed.

Manoir de barbie 1990, Ferrari rose et baignoire en forme de coeur comme chez Jayne Mansfield. Sol en damier made in Alice in « wildwild land ». Venus in furs. Spectre de l’héritière de la French Riviera. Shalimar. Vaniteuses comme la darling baby de « sympathy for the strawberry » chez Sonic youth.

Rose overdose, corps et âme à découvert comme un polly pocket.
Décors pastels et jeux d’enfants dont les couleurs à double sens renvoient à un imaginaire débridé, réinterprété dans
les jeux de rôles érotique pour Adultes. Une version acidulée du « Théâtre de la Cruauté » d’Artaud. »