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D’un moment à l’autre

9 mars 200623 avril 2006

Artistes :
Stanislas Amand, Eric Bullot, Alexa Brunet, François Burguin, Daniel Challe, Nikola Chesnais, Amaury Da Cunha, Monique Deregibus, Maitetxu Etcheverria, Pierre Faure, Anne Favret, Jean-Baptiste Ganne, Arno Gisinger, Valérie Jouve, Andréa Keen, Mireille Loup, Patrick Manez, Olivier Menanteau, Olivier Metzger, David Mozziconacc, Jürgen Nefzger, Mathieu Pernot, Gaël Pollin, Antonin Potoski, David Rosenfelf, Lukas Roth, Florence Vialettes

20 ans de création à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie
À l’occasion du vingtième anniversaire de la première promotion de cette école, la Maison d’Art Bernard Anthonioz associée à la Scène Watteau, a présenté un échantillon significatif de ce qu’a produit la formation dispensée par l’école et de la diversité des approches de la photographie aujourd’hui…

Le mot du commissaire général de l’exposition :
« D’un moment à l’autre » pour marquer le passage du temps, soit vingt années entre le moment où, au printemps 1985, la première promotion sortait de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles et cet été 2005, au cours duquel, dans le cadre des « Rencontres », à l’abbaye de Montmajour, une exposition présente les œuvres photographiques d’un certain nombre de ces anciens étudiants. Vingt années au cours desquelles, en chaque début de mois de juin, un nouveau groupe d’une vingtaine de jeunes gens quittait l’école pour aller travailler dans le monde entier. L’exposition rend compte non de tout ce qui s’est fait au cours de ces deux décennies – la tâche serait impossible et le résultat sans doute fastidieux – mais montre, à partir d’une sélection, la diversité des approches photographiques produites par une formation qui, donnant à chacun les moyens de son ambition, laisse simultanément ouvert l’accès aux options et aux pratiques les plus variées, n’impose aucun style et n’exclut aucun choix.

C’est ainsi que, grâce aux images proposées par ces vingt-sept photographes et vidéastes (car la vidéo, ici comme dans l’Ecole a le droit de cité), on passe d’un pays à l’autre, du centre des villes à leurs confins, d’un regard sociologique à un point de vue politique, du portrait au paysage, de la médiation à la narration, sans compter tous les registres intermédiaires, le brouillage des frontières et des catégories en quoi réside un des attributs permanents de la photographie. De même, pour les prises de vue, l’irrésistible poussée du numérique n’a pas écrasé l’argentique – l’exposition permet de le constater – mais, quelle que soit la technique choisie, la possibilité d’un recours à la fragmentation et à la recomposition numérique introduit une interrogation et une incertitude supplémentaire quant à la nature exacte de l’objet offert au regard du spectateur.

Ces questions, qui interrogent aujourd’hui toute pratique photographique et toute réflexion à son sujet, sont perceptibles de mille manières dans les œuvres présentées. Simultanément, elles traversent et animent l’Ecole qui a formé leurs auteurs. »

Détails

Début :
9 mars 2006
Fin :
23 avril 2006
Catégorie d’Évènement:
Étiquettes Évènement :

Organisateur

<b> Commissaire :</b><br>Laetitia Talbot

Artistes :
Stanislas Amand, Eric Bullot, Alexa Brunet, François Burguin, Daniel Challe, Nikola Chesnais, Amaury Da Cunha, Monique Deregibus, Maitetxu Etcheverria, Pierre Faure, Anne Favret, Jean-Baptiste Ganne, Arno Gisinger, Valérie Jouve, Andréa Keen, Mireille Loup, Patrick Manez, Olivier Menanteau, Olivier Metzger, David Mozziconacc, Jürgen Nefzger, Mathieu Pernot, Gaël Pollin, Antonin Potoski, David Rosenfelf, Lukas Roth, Florence Vialettes

20 ans de création à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie
À l’occasion du vingtième anniversaire de la première promotion de cette école, la Maison d’Art Bernard Anthonioz associée à la Scène Watteau, a présenté un échantillon significatif de ce qu’a produit la formation dispensée par l’école et de la diversité des approches de la photographie aujourd’hui…

Le mot du commissaire général de l’exposition :
« D’un moment à l’autre » pour marquer le passage du temps, soit vingt années entre le moment où, au printemps 1985, la première promotion sortait de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles et cet été 2005, au cours duquel, dans le cadre des « Rencontres », à l’abbaye de Montmajour, une exposition présente les œuvres photographiques d’un certain nombre de ces anciens étudiants. Vingt années au cours desquelles, en chaque début de mois de juin, un nouveau groupe d’une vingtaine de jeunes gens quittait l’école pour aller travailler dans le monde entier. L’exposition rend compte non de tout ce qui s’est fait au cours de ces deux décennies – la tâche serait impossible et le résultat sans doute fastidieux – mais montre, à partir d’une sélection, la diversité des approches photographiques produites par une formation qui, donnant à chacun les moyens de son ambition, laisse simultanément ouvert l’accès aux options et aux pratiques les plus variées, n’impose aucun style et n’exclut aucun choix.

C’est ainsi que, grâce aux images proposées par ces vingt-sept photographes et vidéastes (car la vidéo, ici comme dans l’Ecole a le droit de cité), on passe d’un pays à l’autre, du centre des villes à leurs confins, d’un regard sociologique à un point de vue politique, du portrait au paysage, de la médiation à la narration, sans compter tous les registres intermédiaires, le brouillage des frontières et des catégories en quoi réside un des attributs permanents de la photographie. De même, pour les prises de vue, l’irrésistible poussée du numérique n’a pas écrasé l’argentique – l’exposition permet de le constater – mais, quelle que soit la technique choisie, la possibilité d’un recours à la fragmentation et à la recomposition numérique introduit une interrogation et une incertitude supplémentaire quant à la nature exacte de l’objet offert au regard du spectateur.

Ces questions, qui interrogent aujourd’hui toute pratique photographique et toute réflexion à son sujet, sont perceptibles de mille manières dans les œuvres présentées. Simultanément, elles traversent et animent l’Ecole qui a formé leurs auteurs. »