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Compositions

2 décembre 201514 février 2016

Arlette de Bréville est  née en 1931 à Paris.

Elle étudie la peinture à l’atelier d’Art Sacré à Paris, à l’Académie Ranson et à la Grande Chaumière entre 1948 et 1954. Lauréate du prix Othon Friesz en 1957, et lauréate du prix  Victor Choquet en 1970,  elle  expose  dans différentes galeries à Paris,  au Salon Comparaisons, au  Salon Jeune Peinture, au Salon d’Automne et à la Biennale des Jeunes. Elle expose également en Grande Bretagne et en Suisse. Ses œuvres entrent dans différentes collections particulières en France et à l’étranger.

Arlette de Bréville est un peintre, rien qu’un peintre et, qui avec la peinture, a des rapports comme organiques. Elle tire d’elle-même des peintures-peinture comme on s’arrache des lambeaux de peau. Et c’est bien d’arrachement qu’il s’agit tellement l’effet est concentré, tellement de lui-même le peintre a mis pour faire coïncider les fins et moyens. Ai-je parlé d’ «effet » ? C’est une peinture sans effets et qui se plaît, qui se complaît le plus souvent au  camaïeu  pour que rien d’extérieur à l’acte simple et pur de moduler ne vienne distraire la rêverie qui crée, la contemplation qui re-crée. Moduler, approcher à pas de loup, à pas de louve, de l’âme même de ce que nous appelons improprement tableau et qui , en fait, est une plongée dans la toute profondeur de l’apparence, voilà la séduction de cette peinture, son inflexion particulière, son unité de nature tout à la fois sobre et magique – autant avec elle-même  qu’avec nous qui la regardons, qui l’aimons pour son langage à la fois direct et discret pour sa syntaxe évidente et insaisissable, pour la netteté de sa facture en qui rien n’est sentimental, en qui tout se convertit en cristal d’émotion. »

Lambeaux ? Devant une toile de Bréville, c’est comme si l’on passait, brusquement saisi, devant une fenêtre dont s’échapperait un moment de quelque musique de chambre, une phrase déchirée, merveilleusement ensoleillé et secrète, qui laisse pressentir la profondeur intense de ce qui est. A pas de loup, à pas de louve, ainsi va le pressentiment (sentiment retenu), ainsi va la préscience (science occultée) de celle qui peint, avec son beau regard libre, l’espace intime de sa liberté (1)

(1)Salah Stétié.

image expo . Arlette de Breville. XB
Vue de l'exposition "Compositions" Arlette de Bréville
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Vue de l'exposition "Compositions" Arlette de Bréville
expo Compositions , Arlette de Breville .Mna_1058
Vue de l'exposition "Compositions" Arlette de Bréville
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Vue de l'exposition "Compositions" Arlette de Bréville

Détails

Début :
2 décembre 2015
Fin :
14 février 2016
Catégorie d’Évènement:

Organisateur

<b>Artiste: Arlette de Bréville</b>

Arlette de Bréville est  née en 1931 à Paris.

Elle étudie la peinture à l’atelier d’Art Sacré à Paris, à l’Académie Ranson et à la Grande Chaumière entre 1948 et 1954. Lauréate du prix Othon Friesz en 1957, et lauréate du prix  Victor Choquet en 1970,  elle  expose  dans différentes galeries à Paris,  au Salon Comparaisons, au  Salon Jeune Peinture, au Salon d’Automne et à la Biennale des Jeunes. Elle expose également en Grande Bretagne et en Suisse. Ses œuvres entrent dans différentes collections particulières en France et à l’étranger.

Arlette de Bréville est un peintre, rien qu’un peintre et, qui avec la peinture, a des rapports comme organiques. Elle tire d’elle-même des peintures-peinture comme on s’arrache des lambeaux de peau. Et c’est bien d’arrachement qu’il s’agit tellement l’effet est concentré, tellement de lui-même le peintre a mis pour faire coïncider les fins et moyens. Ai-je parlé d’ «effet » ? C’est une peinture sans effets et qui se plaît, qui se complaît le plus souvent au  camaïeu  pour que rien d’extérieur à l’acte simple et pur de moduler ne vienne distraire la rêverie qui crée, la contemplation qui re-crée. Moduler, approcher à pas de loup, à pas de louve, de l’âme même de ce que nous appelons improprement tableau et qui , en fait, est une plongée dans la toute profondeur de l’apparence, voilà la séduction de cette peinture, son inflexion particulière, son unité de nature tout à la fois sobre et magique – autant avec elle-même  qu’avec nous qui la regardons, qui l’aimons pour son langage à la fois direct et discret pour sa syntaxe évidente et insaisissable, pour la netteté de sa facture en qui rien n’est sentimental, en qui tout se convertit en cristal d’émotion. »

Lambeaux ? Devant une toile de Bréville, c’est comme si l’on passait, brusquement saisi, devant une fenêtre dont s’échapperait un moment de quelque musique de chambre, une phrase déchirée, merveilleusement ensoleillé et secrète, qui laisse pressentir la profondeur intense de ce qui est. A pas de loup, à pas de louve, ainsi va le pressentiment (sentiment retenu), ainsi va la préscience (science occultée) de celle qui peint, avec son beau regard libre, l’espace intime de sa liberté (1)

(1)Salah Stétié.

image expo . Arlette de Breville. XB
Vue de l'exposition "Compositions" Arlette de Bréville
DSC00012 (2)
Vue de l'exposition "Compositions" Arlette de Bréville
expo Compositions , Arlette de Breville .Mna_1058
Vue de l'exposition "Compositions" Arlette de Bréville
Breville_1641
Vue de l'exposition "Compositions" Arlette de Bréville